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LE JEÛNE : Bienfaits physiologiques

Le jeûne sous ses différentes formes provoque dans l’organisme un stress métabolique qui induit une adaptation des voies métaboliques pour optimiser le fonctionnement des cellules et des organes. Ces mécanismes physiologiques sont, pendant un certain temps, très bénéfiques pour l’organisme. Voici les principaux bénéfices.

Régénération cellulaire et autophagie

Pendant le jeûne, le corps active un processus de régénération cellulaire appelé autophagie (en agissant sur les voies de signalisation dites mTOR, IGF-1 et AMPK), au cours duquel il recycle ou dégrade les protéines dysfonctionnelles, les organites intracellulaires sénescents, les éléments cellulaires endommagés, avec une élimination des toxines et une régénérescence des tissus. Ce mécanisme a été largement étudié, notamment grâce aux travaux du biologiste japonais Yoshinori Ohsumi, qui a reçu le prix Nobel de physiologie ou médecine en 2016. Cette adaptation de l’organisme au stress métabolique permet la prévention des maladies liées au vieillissement, des maladies neuro-dégénératives (comme Alzheimer ou Parkinson), cardio-vasculaires, gastro-intestinales, et de divers cancers.

Sources 01 en bas de pages

Amélioration de la sensibilité à l’insuline

 

Le jeûne permet de réduire la résistance à l’insuline (hormone du pancréas), en abaissant son taux dans le sang, permettant à ses récepteurs de se resensibiliser et en activant un ensemble de voies métaboliques, ce qui contribue ainsi à un meilleur contrôle de la glycémie. Cela permet la prévention du diabète de type 2 et des syndromes métaboliques. Il est également associé à une perte de poids due à la restriction calorique.

Réduction de l’inflammation et amélioration de la santé cardiovasculaire

 

Le jeûne diminue les marqueurs inflammatoires dans le corps (notamment la CRP, le TNF-alpha et l’interleukine-6) notamment, via le mécanisme d’autophagie, ce qui peut aider à lutter contre les maladies inflammatoires chroniques telles que l’arthrite ou les maladies auto-immunes et cardiovasculaires (athérosclérose par exemple).

Il permet également une réduction du taux de cholestérol LDL (mauvais cholestérol), une augmentation du taux de cholestérol HDL (bon cholestérol), une diminution de la pression artérielle et des triglycérides, ce qui limite le risque de maladies cardiovasculaires.

Enfin, il réduit la production de radicaux libres, diminuant ainsi les dommages cellulaires liés au vieillissement et aux maladies chroniques. Cela aurait même un effet bénéfique sur la progression de cancers et les effets secondaires de chimiothérapie.

Effets spécifiques sur le cerveau et les neurones

 

Le jeûne favorise la production cérébrale de BDNF (facteur neurotrophique dérivé du cerveau), une protéine qui soutient la croissance, le fonctionnement et la survie des cellules nerveuses, dont les neurones. Cela améliore la mémoire, l’apprentissage et la résistance au stress.

A cela s’ajoute la diminution de l’inflammation cérébrale et du stress oxydatif, facteurs clés dans les maladies neurodégénératives.

Soutien à l’équilibre hormonal

 

Le jeûne et la diminution de l’inflammation associée permettent la régulation de certaines hormones comme la leptine (hormone de la satiété) et la ghréline (hormone de la faim), aidant à mieux gérer l’appétit et les habitudes alimentaires. Il affecte également la production des hormones stéroïdes, dont les glucocorticoïdes (ex : cortisol, hormone du stress), minéralocorticoïdes (ex : aldostérone), et les hormones sexuelles (androgènes, œstrogènes et progestatifs).

Le jeûne, en particulier sous des formes comme le jeûne intermittent ou la restriction calorique, a des effets profonds sur l’équilibre hormonal. Il influence des hormones clés telles que l’insuline, le cortisol, les hormones thyroïdiennes, la leptine, la ghréline et même les hormones sexuelles.

Reprogrammation du métabolisme vers la production de corps cétoniques

 

Le jeûne provoque un transfert métabolique de l’utilisation du glucose comme source d’énergie vers l’utilisation des lipides (acides gras) et des acides aminés cétogènes (thréonine, leucine, phénylalanine et tyrosine) par les mitochondries des hépatocytes (cellules du foie). Ceci produit des corps cétoniques qui sont une forme d’énergie alternative notamment pour le cerveau et les muscles. Ils seraient impliqués dans la prévention de l’épilepsie.

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